Le Sexocorporel est une méthode scientifique d’étude et de prise en charge des dysfonctions sexuelles non organiques. Il a été développé par le Pr. Jean-Yves Desjardins (1931-2011) psychologue, criminologue, co-fondateur du premier département de sexologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en 1969.
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La diffusion du Sexocorporel en Europe est récente et s’est faite progressivement en France, en Suisse, en Italie, en Allemagne et en Autriche à partir des années 80. Depuis 2004, l’enseignement Universitaire (au Canada et en Europe) est assuré par des sexologues cliniciens certifiés de l’Institut sexocorporel International (ISI)
Le Sexocorporel s’inspire directement du concept de santé sexuelle tel qu’il a été définit en 1975 par l’Organisation Mondiale de la Santé. ( » La santé sexuelle est l’intégration des aspects somatiques, émotionnels, intellectuels et sociaux du bien-être sexuel en ce qu’ils peuvent enrichir et développer la personnalité, la communication et l’amour. La notion de santé sexuelle implique une approche positive de la sexualité humaine. L’objectif de la santé sexuelle réside dans l’amélioration de la vie et des relations personnelles et pas uniquement dans le conseil et les soins concernant la procréation ou les MST ». OMS-1975)
Cette définition s’inscrit de plain-pied dans le cadre du concept de santé en reprenant le principe selon lequel la santé sexuelle ne se réduit pas au traitement ou à l’absence de maladies.
Le Sexocorporel est donc une approche intégrative puisqu’elle intègre différentes approches sans les dissocier. Il propose un modèle de santé sexuelle qui tient compte de toutes les composantes (fondamentales, physiologiques, personnelles, cognitives et relationnelles) impliquées dans la sexualité. Il en étudie la naissance, le développement, les interactions et l’harmonisation entre elles.